Aujourd’hui, que vous fassiez partie ou non du corps médical (médecin, infirmier, aide-soignant, chercheur, etc.), il est très difficile de mettre en avant les combines de Big Pharma sans être immédiatement taxé de complotiste. Aucune critique négative, même justifiée, ne sera acceptée ou considérée comme recevable si elle va l’encontre de ce lobby. Mais alors pourquoi une telle chape de plomb ? Vous le comprendrez en lisant très attentivement cet article jusqu’au bout.

Qu’est-ce que Big Pharma ?

Big Pharma est un terme utilisé pour désigner l’ensemble des plus grands laboratoires pharmaceutiques au monde. Des entreprises qui se veulent philanthropiques mais qui dans les faits privilégient leurs profits au détriment de la santé publique. Vous pensez peut-être que c’est une théorie du complot ? Si c’est le cas c’est sûrement parce que vous ne savez pas qui est à l’origine de Big Pharma.

Qui est à l’origine de Big Pharma ?

John Davison Rockefeller est l’homme qui est à l’origine de Big Pharma. Un nom qui revient souvent lorsque l’on parle de réussite financière. En effet, grâce à l’exploitation du pétrole, cet industriel américain fût le premier milliardaire de l’époque contemporaine. Une performance d’apparence honorable mais qui en réalité ne l’est pas.

Effectivement, le 15 mai 1911, la Cour suprême des États-Unis déclare John Davison Rockefeller et son trust coupable de corruption, de pratiques illégales et de racketérisme. Par conséquent, la totalité du trust Rockefeller Standard Oil, la plus grande entreprise du monde à cette époque, est condamnée à la dissolution. Néanmoins, cette condamnation ne restera pas sans conséquence. Elle va avoir un effet considérable sur l’avenir du monde de la santé.

En effet, deux ans plus tard, afin de dissiper la pression publique et politique qui pesait sur lui, John Davison Rockefeller eut la majestueuse idée d’utiliser les revenus de ses pratiques illégales pour créer la fondation Rockefeller. Cette fondation fondée pour « promouvoir le bien-être de l’humanité dans le monde » est destinée en théorie à promouvoir le progrès scientifique dans tous les pays du monde. En réalité, cette entité, dont le statut équivaut à un paradis fiscal, a permis à John Davison Rockefeller d’organiser insidieusement le contrôle stratégique du secteur de la santé aux États-Unis.

Comment est né Big Pharma ?

Big Pharma est né de la fusion progressive des entreprises pharmaceutiques de taille moyenne. Cela fût regrettable car elles étaient dirigées par des grandes familles aux objectifs parfois généreux et philanthropiques. Malheureusement, à partir du moment où ces entreprises ont commencé à fusionner entre elles, elles ont donné naissance aux grandes multinationales comme Pfizer, Sanofi, Merck, GSK, etc., dirigées par des actionnaires uniquement intéressés par la rentabilité.

Évidemment, cela ne fût pas sans conséquence. En effet, étant devenues plus riches que certains États, toutes ces grandes entreprises ont eu la possibilité de dépenser des milliards en marketing et en lobbying. C’est d’ailleurs comme cela qu’elles ont en partie mis la main sur les grands médias, la presse scientifique, les autorités de santé, les responsables politiques et la formation universitaire des médecins.

L'image représente une pieuvre portant un chapeau Big Pharma. Il n'y a aucun doute, elle a clairement mis la main sur les grands médias, la presse scientifique, les autorités de santé, les responsables politiques et la formation universitaire des médecins.

« La santé est infestée par la corruption des industries pharmaceutiques et de leurs sbires, comme le ministère de la santé, l’ordre des médecins, l’Inserm, les journalistes ou encore des animateurs TV comme le célèbre Michel Cymès. »

Jean-Pierre WILLEM – Docteur en médecine, chirurgien et anthropologue

« Dans notre système, les politiciens ne sont que des employés des gros capitaux qui investissent ce qui est nécessaire pour assurer la victoire à leurs poulains, et si ceux-ci ne sortent pas vainqueurs, ils achètent ceux qui sont élus. »

Richard John ROBERTS (prix Nobel de médecine) – Biochimiste britannique

Ce postulat étant fait, Big Pharma dispose donc d’assez de pouvoir pour s’attaquer librement et déloyalement (pots-de-vin, etc.) à la concurrence (médecines non conventionnelles). L’objectif étant clairement de la détruire afin que vous n’ayez pas d’autres choix que d’accepter de vous soigner uniquement avec la médecine conventionnelle. C’est la raison pour laquelle nous devons absolument continuer à soutenir les médecines non conventionnelles (alternatives et complémentaires).

Quel est le but de Big Pharma ?

Le but de Big Pharma n’est pas de nous guérir mais de faire un maximum de profits avec notre santé, quitte à la mettre en danger. Vous pensez peut-être que j’exagère ? Dans ce cas, lisez bien ce qui va suivre.

« Les compagnies pharmaceutiques sont plus intéressées par votre porte-monnaie que par votre guérison. C’est pourquoi les recherches sont soudainement détournées vers la découverte de médicaments qui ne guérissent pas, mais qui rendent les maladies chroniques, ce qui apporte une amélioration aux malades mais qui disparaît lorsqu’ils arrêtent de prendre le médicament. »

Richard John ROBERTS (prix Nobel de médecine) – Biochimiste britannique

Salveen Jaswal Richter

Dans un rapport paru le 10 avril 2018, Salveen Jaswal Richter (analyste financier de Goldman Sachs) explique à certains de ses clients que guérir les patients n’est pas rentable. La note commence en posant cette question effrayante : « Guérir les patients est-il un modèle économique durable ? » La réponse à cette question a été bien évidemment : « Non ! Guérir les patients n’est pas rentable. » Pour information, ce rapport a été cité par des grands médias américains comme CNBC.

► Accès direct à l’article de la chaîne de télévision « CNBC » en cliquant ici.

Recherche d’un cash flow durable

Je cite le rapport : « La possibilité de fournir des traitements en dose unique est l’un des aspects les plus attrayants de la génothérapie, de la thérapie cellulaire par génie génétique et de l’édition génique. Cependant, ces traitements offrent des perspectives très différentes en ce qui concerne les revenus récurrents par rapport aux thérapies chroniques. […] Bien que cette proposition ait une valeur inestimable pour les patients et la société, elle pourrait représenter un défi pour les développeurs de la médecine génomique à la recherche d’un cash flow durable. » Pour ceux qui ont du mal à comprendre la signification du terme « cash flow », je vous invite à lire mon article sur l’éducation financière.

► Accès direct à mon article intitulé « Éducation financière » en cliquant ici.

Autrement dit, la pérennité financière des grands laboratoires pharmaceutiques dépend essentiellement de l’existence continue des maladies. Par conséquent, si vous pensez encore que les remèdes de Big Pharma sont destinés à éliminer les maladies, je pense que vous êtes victimes d’une erreur de jugement. Big Pharma n’a qu’un seul but : transformer la santé de milliards de personnes en un monopole commercial grâce à des pilules qui font disparaître les symptômes sans toucher aux causes réelles des maladies.

« D’après mon expérience les pires complications des infections infantiles sont causées par un traitement médical standard qui implique la suppression de tous les symptômes. »

Jayne DONEGAN – Docteur en médecine

En somme, pour Big Pharma, le patient idéal est celui qui demeure constamment malade mais qui ne meurt jamais. Autrement dit, nous devons rester en vie mais avec une ou plusieurs maladies.

Mikkel Borch-Jacobsen

Dans son livre intitulé « Big Pharma : une industrie toute-puissante qui joue avec notre santé » paru le 05 septembre 2013, Mikkel Borch-Jacobsen (philosophe, historien et professeur de littérature comparée à l’Université de Washington) nous montre bien à quel point Big Pharma est prêt à tout pour augmenter ses profits, quitte à mettre notre santé en danger. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du magazine Le Point sur le sujet.

► Accès direct à l’article du magazine « Le Point » en cliquant ici.

En somme, vous l’aurez compris, les profits de Big Pharma passent largement avant l’intérêt des patients. Le problème va donc bien au-delà des médicaments dont il suffirait de dresser une liste noire (Mediator, Vioxx, etc.). Aujourd’hui clairement, c’est tout le système de santé qui est à revoir.

Pourquoi Big Pharma privilégie-t-il ses profits au détriment de notre santé ?

Les multinationales de l’industrie pharmaceutique ne sont pas dirigées par des philanthropes ou des bienfaiteurs. Ces entreprises sont cotées en bourse et sont détenues par des actionnaires. Or ces actionnaires ne demandent qu’une seule chose : la rentabilité financière. Par conséquent, ils veulent que l’entreprise dont ils possèdent des actions fasse le plus grand profit possible.

Autrement dit, ils se moquent bien de savoir si l’entreprise va guérir des gens. Ils veulent simplement que leurs actions leur rapportent un maximum d’argent. Voilà pourquoi Big Pharma investit plus d’argent dans la recherche contre la calvitie masculine que contre le paludisme. Vous ne voyez pas le rapport ? Alors lisez-bien ce qui va suivre.

« Le capitalisme implique qu’il y a beaucoup plus de recherches sur la calvitie masculine que sur des maladies telles que le paludisme, qui touchent principalement les pauvres. […] Nos priorités sont influencées par les impératifs du marché. […] Le vaccin antipaludique est le plus grand besoin d’un point de vue humaniste mais il n’obtient pratiquement aucun financement. […] Par conséquent, les gouvernements et les organisations philanthropiques doivent intervenir pour compenser cette faille dans l’approche capitaliste pure. »

Bill GATES – Informaticien et entrepreneur américain

► Accès direct à mon article intitulé « Vaccination » en cliquant ici.

Si vous n’êtes toujours pas convaincus, voici un autre exemple éloquent. Big Pharma investit beaucoup plus d’argent contre l’impuissance sexuelle que contre la sclérose en plaques. Ce fût d’ailleurs un très bon choix financier puisque la fameuse pilule bleue de Pfizer pour favoriser l’érection a été l’un des médicaments les plus rentables de ce début du 21ème siècle.

Comment Big Pharma procède-t-il pour augmenter ses profits ?

Big Pharma augmente ses profits en :

  • Vendant des traitements chimiques brevetés ;
  • Influençant les médecins ;
  • Inventant de nouvelles maladies ;
  • Modifiant les normes ;
  • Jouant sur la peur ;
  • Utilisant les neurosciences ;
  • Vendant différemment la même molécule.

« On est allé à l’ONU […] deux années de suite et un rapporteur spécial un jour nous a dit : « Mais vous savez, l’industrie pharmaceutique c’est la plus grande cause de corruption sur la planète, même avant le bâtiment et les travaux publics. » »

Christian PERRONNE – Professeur des universités-praticien hospitalier et médecin français

Vendre des traitements chimiques brevetés

D’un point de vue strictement financier, l’idéal pour Big Pharma, ce sont des traitements qui :

  1. Sont brevetables (ce qui exclut les remèdes naturels) ;
  2. Doivent être pris régulièrement (idéalement tous les jours) ;
  3. Ne guérissent pas la maladie (ou temporairement).

Comme par hasard, c’est le cas des médicaments chimiques qui :

  • Régulent le diabète ;
  • Abaissent le cholestérol ;
  • Soulagent les douleurs articulaires ;
  • Réduisent la tension artérielle ;
  • Etc.

« Les médicaments qui guérissent ne sont pas rentables et ne sont donc pas développés par les laboratoires pharmaceutiques. […] Certains médicaments qui pourraient guérir complètement une maladie ne sont pas étudiés. Cela est-il normal que l’industrie de la santé soit régie par les mêmes valeurs et principes que le marché capitaliste, lesquels sont très semblables à ceux de la mafia ? »

Richard John ROBERTS (prix Nobel de médecine) – Biochimiste britannique

Protocoles 100 % naturels

Malheureusement, ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’il existe des protocoles 100 % naturels qui peuvent réguler efficacement une grande partie des maladies. Par exemple pour le diabète de type 2, maladie soi-disant incurable, il existe un régime alimentaire spécifique permettant à certains diabétiques (en surpoids ou obèses) de se débarrasser de la maladie. Ce sont des chercheurs au Royaume-Uni qui en ont apporté la preuve.

Les résultats de cette étude (menée par le Pr Roy Taylor de l’université de Newcastle et par le Pr Michael Lean de l’université de Glasgow) ont été publiés le 5 décembre 2017 dans une des revues médicales les plus prestigieuses au monde. Il s’agit de la revue The Lancet. Pour en savoir plus, je vous invite à lire les résultats de l’étude parue dans cette revue.

► Accès direct aux résultats de l’étude du « Lancet » en cliquant ici.

Il est donc possible de soigner les gens autrement qu’avec des produits chimiques. Ce que Big Pharma se gardera bien de vous dire s’il veut continuer à augmenter ses profits. Par conséquent, ne vous pliez pas uniquement à son dogme médicamenteux. Faites vos propres recherches pour trouver des solutions alternatives. Il en existe pour la plupart des maladies.

Néanmoins, je tiens à préciser que je ne rejette pas en bloc la médecine chimique de Big Pharma. En dernier recours elle peut vous être utile et nécessaire. Je dis simplement que Big Pharma n’a pas toujours la meilleure solution pour vous soigner et qu’il fera toujours passer ses profits avant votre état santé.

Influencer les médecins

Pour augmenter ses profits, Big Pharma doit arriver à vendre encore et toujours plus de produits. Par conséquent, l’une des meilleures manières d’y parvenir est d’influencer le plus grand nombre de médecins. Chose qui n’est pas très difficile à faire puisque que ce sont les laboratoires eux-mêmes qui les forment à leurs produits et qui les démarchent via leurs visiteurs médicaux. Et bien évidemment, ces derniers sont encouragés à tout mettre en œuvre (voyages offerts, repas gratuits, cadeaux divers et variés, etc.) pour inciter les médecins à prescrire les produits de Big Pharma à leurs patients.

Toutefois, depuis le début des années 1990, ces pratiques sont de plus en plus encadrées par des réglementations strictes. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du Leem (Les Entreprises du médicament) sur le sujet.

► Accès direct à l’article du « Leem » en cliquant ici.

Rapport de l’IGAS

Un rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) estime que les laboratoires pharmaceutiques dépensent en moyenne 25 000€ par an et par médecin pour les influencer. Mais qu’en est-il de votre médecin ? Se laisse-t-il plus ou moins influencer par les laboratoires pharmaceutiques ? Il est difficile de répondre précisément à cette question mais vous pouvez quand même vous en faire une petite idée. Pour cela je vous invite à vous rendre sur le site « transparence.sante.gouv.fr ». Une fois sur le site, tapez le nom de votre médecin et découvrez ses « liens » avec l’industrie pharmaceutique.

► Accès direct au site « transparence.sante.gouv.fr » en cliquant ici.

Inventer de nouvelles maladies

Afin d’augmenter encore plus ses profits, Big Pharma a eu la majestueuse idée d’utiliser l’expertise de certains médecins pour inventer des maladies qui n’existent pas. On appelle cela : le façonnage de maladie. Un exemple parlant est celui du syndrome de la bedaine (syndrome métabolique) « découvert » en 2007 par le Docteur Boris Hansel.

« Une de ces maladies inventées qui est l’ostéoporose, à savoir que l’ostéoporose c’est comme les rides sur la peau ou les cheveux blancs, c’est le vieillissement, c’est pas une maladie. C’est l’évolution normale de l’espèce humaine ou d’ailleurs de toute espèce, les chiens aussi font de l’ostéoporose. Mais il n’y a pas que l’ostéoporose, il y en a beaucoup d’autres de maladies complètement inventées : la dysphorie prémenstruelle des femmes, le syndrome d’hyperactivité avec trouble d’attention des enfants et, pour moi et pour beaucoup d’autres aux États-Unis et en Angleterre, l’histoire grotesque du cholestérol qui tient absolument pas la route. »

Philippe EVEN – Président de l’Institut Necker et Pneumologue français

Modifier les normes

Dans une optique d’augmentation constante de profits, Big Pharma peut également jouer sur le nombre de personnes à traiter. Pour cela, il suffit tout simplement de modifier les normes d’une maladie afin d’élargir la quantité de patients à soigner. C’est d’ailleurs exactement ce qu’il s’est passé pour le diabète et le cholestérol. Autrement dit, du jour au lendemain, en ayant le même état de santé, des gens se sont réveillés malades alors qu’avant ils n’étaient pas considérés en tant que tels.

« Quand vous arrivez à 48 ans on vous fait une ostéodensitométrie. […] En général la femme se retrouve entre l’orange et le rouge, et il y a écrit en bas : début d’ostéopénie […] Mais pourquoi donc on ne trouve personne qui est au niveau normal ? C’est tout simplement parce que c’est paramétré sur un squelette de vingt ans. »

Henri JOYEUX – Chirurgien cancérologue, écrivain et conférencier français

Jouer sur la peur

En utilisant des publicités jouant sur la peur, Big Pharma manipule l’esprit des gens pour les inciter à prendre un de leurs traitements en prévention de maladies qu’ils pourraient développer. Le spot publicitaire parlant de l’apparition de l’ostéoporose chez la femme en est un très bon exemple. Malheureusement, il n’y a pas que dans le domaine de la santé où nous sommes victimes de manipulation mentale. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article sur l’esclavage moderne.

► Accès direct à mon article intitulé « Esclavage moderne » en cliquant ici.

Utiliser les neurosciences

L’arrivée des neurosciences n’a malheureusement pas permis d’enrayer la course folle aux profits de Big Pharma. Je dirais même plus : bien au contraire, cela va la renforcer. Pour en savoir plus, je vous invite à visionner la vidéo de Data Gueule sur le sujet.

► Accès direct à la vidéo de « Data Gueule » en cliquant ici.

« Ces neurosciences vont servir politiquement comme une arme de contrainte des politiques et dans les pratiques ; une neuropolitique. C’est-à-dire que ça va devenir un nouveau point d’appui pour le néolibéralisme. C’est-à-dire que si c’est dans le cerveau que ça se passe, alors on aura plus besoin de s’intéresser à la question sociale et à la question politique. »

Mathieu BELLASHEN – Psychiatre français

Vendre différemment la même molécule

Une des premières stratégies de Big Pharma pour augmenter ses profits a été de vendre différemment la même molécule. Autrement dit, fabriquer des copies.

« Mais alors comment on fait pour faire beaucoup d’argent quand on ne trouve plus rien ? […] C’était de fabriquer des copies. On prend la même molécule, on met une plume rose, on met une plume verte, on la vend, on dit qu’elle est bien meilleure, on obtient souvent un prix plus élevé, […] et au lieu d’avoir une molécule vendue sur le marché, il y en a dix. »

Philippe EVEN – Président de l’Institut Necker et Pneumologue français

AIMSIB

Pour ceux qui aimeraient en savoir davantage sur les stratégies d’enrichissement de Big Pharma (notamment sur ce dernier point), je vous invite à regarder une vidéo de l’association AIMSIB sur le sujet.

► Accès direct à la vidéo de l’association « AIMSIB » en cliquant ici.

Tous les médicaments fabriqués par Big Pharma sont-ils vraiment utiles ?

Aujourd’hui, disons-le clairement, une grande partie des médicaments qui sont fabriqués par Big Pharma sont complètement inutiles. Philippe Even (médecin pneumologue français) va même jusqu’à dire que cela représente environ 80 % d’entre eux. Toutefois, il précise tout de même qu’il ne faut pas tous les ranger dans le même sac. Il y a ceux qui sont inutiles parce qu’ils sont inefficaces. Et il y a ceux qui sont inutiles parce qu’ils sont prescrits à des malades qui n’en ont aucunement besoin. Dans ces deux cas, ils n’ont aucune utilité thérapeutique.

Les rédacteurs en chef des plus grandes revues médicales au monde sont-ils conscients des combines de Big Pharma ?

Les rédacteurs en chef des plus grandes revues médicales au monde sont bien évidemment conscients des combines de Big Pharma. D’ailleurs, certains d’entre eux ne se gênent pas pour le dire publiquement.

Arnold S. RELMAN

« La profession médicale est achetée par l’industrie du médicament et des vaccins, non seulement au niveau de la pratique médicale mais également au niveau de l’enseignement et de la recherche. »

Arnold S. RELMAN – Professeur de médecine et de médecine sociale, rédacteur en chef du New England Journal of Medicine et interniste américain

Marcia ANGELL

« Il n’est tout simplement plus possible de croire à l’essentiel de la recherche clinique qui est publiée ou de se fier au jugement de médecins de référence ou à des directives médicales faisant autorité. Je n’ai aucun plaisir à faire ce constat auquel je suis parvenue lentement et avec réticence au cours de deux décennies passées comme rédactrice en chef du New England Journal of Medicine. »

Marcia ANGELL – Professeure en médecine sociale, rédactrice en chef du New England Journal of Medicine et doctoresse américaine

Richard HORTON

« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. »

Richard HORTON – Rédacteur en chef du Lancet et médecin britannique

Pour en savoir plus sur les propos de Richard Horton, je vous invite à lire l’article du CRIIGEN (comité de recherche et d’information indépendantes sur la génie génétique) sur le sujet. À titre informatif, en lisant cet article jusqu’au bout, vous y découvrirez d’autres déclarations choquantes dont celle du docteur Lucija Tomljenovic.

► Accès direct à l’article du« CRIIGEN » en cliquant ici.

Richard SMITH

« La plupart des études scientifiques sont erronées, et elles le sont parce que les scientifiques s’intéressent au financement et à leurs carrières plutôt qu’à la vérité. »

Richard SMITH – Médecin, éditeur (rédacteur en chef du British Medical Journal entre autres) et homme d’affaires britannique

À titre informatif, Richard Smith est l’auteur du livre « The Trouble with Medical Journals » dans lequel il affirme que les revues médicales sont devenues des « créatures » de l’industrie pharmaceutique, regorgeant de recherches frauduleuses et remplies d’articles fantômes écrits par les sociétés pharmaceutiques. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’étude scientifique publiée par le NCBI sur le sujet.

► Accès direct à l’étude scientifique publiée par le « NCBI » en cliquant ici.

Qui plus est, Richard Smith a également écrit sur les limites et les problèmes du processus d’examen par les pairs. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article de Participatory Medicine sur le sujet.

► Accès direct à l’article de « Participatory Medicine » en cliquant ici.

Kamran ABBASI

« Lorsque la bonne science est supprimée par le complexe médico-politique, les gens meurent. »

Kamran ABBASI – Rédacteur en chef du British Medical Journal et du Journal of the Royal Society of medicine, professeur invité à l’Imperial College et médecin pakistanais

Les politiciens et les gouvernements suppriment la science. Ils le font dans l’intérêt public, disent-ils, pour accélérer la disponibilité des diagnostics et des traitements. Ils le font pour soutenir l’innovation, pour mettre des produits sur le marché à une vitesse sans précédent. Ces deux raisons sont en partie plausibles ; les plus grandes déceptions sont fondées sur un grain de vérité. Mais le comportement sous-jacent est troublant. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article publiée par thebmj sur le sujet.

► Accès direct à l’article publié par « thebmj » en cliquant ici.

Pour ceux qui ne prendraient pas le temps de lire cet article, en voici un mini résumé : « Le complexe médico-politique tend vers la suppression de la science pour agrandir et enrichir ceux qui sont au pouvoir. Et, au fur et à mesure que les puissants réussissent, s’enrichissent et s’enivrent davantage de pouvoir, les vérités peu pratiques de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. »

Les médias dominants collaborent-ils avec Big Pharma ?

Tous les médias dominants collaborent plus ou moins avec Big Pharma. Pour en savoir plus, je vous invite à regarder la conférence de presse tenue par le Professeur Didier Raoult le 20 avril 2022 à L’IHU Méditerranée Infection.

► Accès direct à la « conférence du Professeur Didier Raoult » en cliquant ici.

En regardant cette conférence de presse, vous y apprendrez également que Big Pharma est capable de tout pour s’enrichir, quitte à interdire des médicaments non dangereux pour pouvoir vendre leur tout nouveau médicament. Ce dernier étant bien évidemment très cher, peu ou pas efficace et avec des effets indésirables plus ou moins connus.

Que nous révèle le rapport de la Chambre des communes britannique sur Big Pharma ?

En 2005, un rapport de la Chambre des communes britannique a mis en avant les problèmes dont souffre le système de santé dans son ensemble. En résumé, ce rapport nous révèle que Big Pharma trahit systématiquement ses responsabilités à l’égard de la population et des institutions. Il montre que les grandes firmes de l’industrie pharmaceutique sont de plus en plus focalisées sur le marketing, bien plus que sur la recherche, et qu’elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche, mais aussi sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques. Pour en savoir plus, je vous invite à lire le rapport de la Chambre des communes britannique sur le sujet.

► Accès direct au rapport de la « Chambre des communes britannique » en cliquant ici.

En somme, ce rapport nous dévoile que l’industrie pharmaceutique s’est infiltrée à tous les niveaux et qu’elle est désormais hors de tout contrôle. Pour preuve, c’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale. C’est elle qui définit les objectifs de recherche de médicaments (uniquement en fonction des marchés qu’elle peut s’ouvrir, c’est-à-dire sur d’autres priorités que celles de la santé publique). Et pour couronner le tout, en plus de déterminer ce qui est à rechercher, c’est elle également qui détermine comment le rechercher et surtout comment les résultats seront interprétés et publiés.

Le niveau de corruption au sein du secteur de la santé est-il réellement élevé ?

L’industrie pharmaceutique fait partie des industries où il y a le plus de corruption. Certains vont même jusqu’à dire que cette industrie est la première source de corruption dans le monde.

« […] Un rapporteur de l’ONU m’avait confié, voilà quelques années, que l’industrie pharmaceutique est la première source de corruption dans le monde, devant l’industrie du bâtiment. »

Christian PERRONNE – Professeur des universités-praticien hospitalier et médecin français

Par conséquent, le fait de dire que le niveau de corruption au sein du secteur de la santé est très élevé n’est en réalité pas tellement exagéré. À titre informatif, la corruption, dans la société en général et dans le secteur de la santé en particulier, a de lourdes conséquences sur la vie des gens. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du HCDH sur le sujet.

► Accès direct à l’article publié par le « HCDH » en cliquant ici.

« La corruption, dans la société en général et dans le secteur de la santé en particulier, affecte l’environnement réglementaire et l’efficacité des institutions étatiques. Elle entrave la croissance économique et le développement durable ainsi que la répartition équitable des ressources. Elle sape la confiance du public dans l’État et fait obstacle à la réalisation des engagements pris dans le cadre des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif 16 de créer des institutions efficaces et responsables. »

Dainius Pūras – Rapporteur spécial sur le droit à la santé et médecin psychiatre lituanien

Corruption institutionnelle et politique pharmaceutique

Aujourd’hui, les objectifs de la politique pharmaceutique et de la pratique médicale sont souvent sapés en raison de la corruption institutionnelle. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du Social Science Research Network sur le sujet.

► Accès direct à l’article publié par le « Social Science Research Network » en cliquant ici.

Pour ceux qui ne prendraient pas le temps de lire cet article, en voici un mini résumé : « Le financement des campagnes électorales par l’industrie pharmaceutique et le lobbying faussent le processus législatif qui définit la politique pharmaceutique. De plus, certaines pratiques ont corrompu la recherche médicale, la production de connaissances médicales, la pratique de la médecine, la sécurité des médicaments et la surveillance du marketing pharmaceutique par la FDA (Food and Drug Administration). En conséquence, les praticiens peuvent penser qu’ils utilisent des informations fiables pour s’engager dans une pratique médicale saine tout en se fondant réellement sur des informations trompeuses et donc prescrire des médicaments inutiles ou nocifs pour les patients, ou plus coûteux que des médicaments équivalents. Dans le même temps, les patients et le public peuvent croire que les organisations de défense des patients représentent efficacement leurs intérêts alors que ces organisations négligent en réalité leurs intérêts. »

Corruption institutionnelle des produits pharmaceutiques et mythe des médicaments sûrs et efficaces

L’industrie pharmaceutique a corrompu la pratique de la médecine par son influence sur le développement des médicaments, la manière dont ils sont testés et la manière dont les connaissances médicales sont créées. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du Social Science Research Network sur le sujet.

► Accès direct à l’article publié par le « Social Science Research Network » en cliquant ici.

Pour ceux qui ne prendraient pas le temps de lire cet article, en voici un mini résumé : « L’industrie a exigé des délais d’examen moyens plus courts et, avec moins de temps pour examiner minutieusement les preuves, il en est résulté une augmentation des hospitalisations et des décès. La satisfaction des besoins des entreprises pharmaceutiques a pris le pas sur la satisfaction des besoins des patients. Si cette corruption des intentions réglementaires n’est pas inversée, la situation continuera à se détériorer. »

Comment lutter contre Big Pharma ?

Il n’y a pas trente-six mille façons de lutter efficacement contre Big Pharma. J’en vois trois principalement :

  1. Apprendre aux gens à prendre soin de leur santé (mentale et physique) ;
  2. Promouvoir les médecines non conventionnelles (alternatives et complémentaires) ;
  3. Augmenter la recherche médicale non privée (recherche scientifique désintéressée).

Santé mentale & physique

La première chose à faire pour lutter efficacement contre Big Pharma est d’apprendre aux gens à prendre soin de leur santé (mentale et physique). En d’autres termes, il faut leur apprendre à avoir un mode de vie sain. C’est-à-dire avoir une alimentation saine et équilibrée, boire de l’eau de qualité, faire de l’exercice physique, maîtriser le stress, bien se reposer, respirer de l’air pur, etc. Par conséquent cela diminuerait le nombre de malades et donc de facto les profits de Big Pharma.

Médecines non conventionnelles

« J’étais professeur en médecine. J’ai enseigné la médecine pendant vingt ans. Nous ne fournissons pas une éducation appropriée et complète. La raison principale est que l’industrie pharmaceutique ne veut pas que nous enseignons comment est-ce que vous pouvez vous soigner. »

Bruce LIPTON – Biologiste américain

La deuxième chose à faire pour lutter efficacement contre Big Pharma est de promouvoir davantage les médecines non conventionnelles (alternatives et complémentaires). En effet, beaucoup trop de gens ignorent encore qu’il existe des alternatives à Big Pharma. Il y a entre autres : l’aromathérapie, l’homéopathie, l’acupuncture, l’herboristerie, l’auriculothérapie, la sophrologie, l’ostéopathie, la chiropraxie, la méditation, la phytothérapie, la réflexologie, la naturopathie, l’hypnothérapie, la sophrologie, le jeûne, etc.

Néanmoins ne nous voilons pas la face. Big Pharma maîtrise presque totalement l’information médicale diffusée par les grands médias. Par conséquent, ce travail de promotion et d’éveil des consciences risque d’être difficile à mener à bien. Toutefois ne nous décourageons pas et continuons à promouvoir les médecines non conventionnelles auprès des gens qui nous entourent.

Recherche médicale non privée

La troisième chose à faire pour lutter efficacement contre Big Pharma est d’augmenter la recherche médicale non privée. Nous avons réellement besoin de recherche scientifique désintéressée. Par conséquent, il faut impérativement que la recherche médicale soit également financée par des organismes publics et des fondations d’utilité publique.

« J’ai vu comment, dans certains cas, des chercheurs qui dépendaient de fonds privés auraient pu découvrir des médicaments très efficaces qui auraient pu complètement venir à bout de certaines maladies. »

Richard John ROBERTS (prix Nobel de médecine) – Biochimiste britannique

Big Pharma : l’arbre qui cache la forêt ?

L’industrie pharmaceutique n’est pas la seule industrie à vouloir faire des profits au détriment de votre santé. Il y a également :

  • L’agro-industrie (Big Agra) ;
  • L’industrie chimique (Big Chemical) ;
  • L’industrie agroalimentaire (Big Food).

Leur influence sur votre santé est colossale mais totalement sous-estimée. Cela est dû au fait que les effets néfastes de ces produits ne se font ressentir que très rarement immédiatement. Pour preuve, on peut très bien manger des aliments ultra-transformés pendant des années et ne pas développer de cancer. Et puis malheureusement un jour, c’est le drame. Donc lorsque vous consommez un produit de ces trois industries, gardez toujours bien en tête que la plupart des maladies graves et chroniques de notre époque sont en partie causées par :

  • Les pesticides et les engrais chimiques utilisés par Big Agra ;
  • Les aliments ultra-transformés et bourrés d’additifs chimiques de Big Food ;
  • La plupart des produits chimiques de Big Chemical.

Par conséquent, involontairement ou non, ces trois industries agissent en synergie pour le compte de Big Pharma. En d’autres termes, elles vous rendent malades et Big Pharma vous soigne. D’ailleurs, toutes ces industries ont tellement de points communs que certaines personnes ont fini par leur donner un nom : « Big Business ».

Big Business : une équipe qui gagne

Toutes les industries de Big Business sont ultra-cohérentes entre elles. Elles ont les mêmes intérêts (faire de l’argent au détriment de votre santé) et suivent la même logique (utiliser des produits chimiques). De plus, elles ont toutes plus ou moins besoin les unes des autres.

En effet, si vous élevez des animaux en batterie, vous avez forcément besoin d’antibiotiques et de vaccins. Par conséquent Big Agra a besoin de Big Pharma. Si vous pratiquez une agriculture industrielle, vous avez forcément besoin de produits chimiques (fongicides, insecticides, etc.). Donc Big Agra a besoin de Big Chemical. Si vous vendez des aliments industriels, vous avez forcément besoin de nourritures produites par l’agriculture intensive. Par conséquent Big Food a besoin de Big Agra.

Malheureusement, ce constat alarmant n’est rien à côté de ce qui se trame dernière. Désormais, tous les Big Business sont en train de fusionner entre eux ! Et quand on sait que l’union fait la force…

David vs Goliath

C’est un fait : les « Big Business » sont riches, puissants et surtout ils s’entendent entre eux. À côté, le citoyen engagé comme vous et moi, c’est David contre Goliath. Par conséquent, si nous voulons améliorer notre santé et celle de notre planète, nous devons nous unir et nous mobiliser ensemble.

La première bataille est celle de l’information. Les citoyens doivent connaître la vérité sur ce qui se passe. C’est pourquoi je vous invite à partager un maximum les contenus (articles, vidéos, etc.) que je publie si vous les trouvez convaincants.

La seconde bataille est celle de l’influence. Les citoyens doivent montrer leur mécontentement en masse. Cela peut se faire en signant une pétition, en participant à une manifestation, etc. Big Business doit prendre conscience que nous n’accepterons pas de continuer dans cette voie.

Conclusion

Si cet article sur Big Pharma vous a plu, je compte sur vous pour le partager autour de vous.

Merci pour votre soutien.

Quentinator


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