L’esclavage existe partout dans le monde, depuis toujours et sous différentes formes. On le constate aussi bien chez les animaux que chez les êtres humains. Néanmoins, le mode opératoire utilisé par les humains est beaucoup plus élaboré que celui opéré par les animaux. En effet, dû en partie à son intelligence, l’homme est plus difficile à soumettre tout en restant productif. Il faut donc le faire de façon plus subtile ; d’où l’apparition de l’esclavage moderne. Pour en savoir plus, je vous invite à lire très attentivement cet article jusqu’au bout.

Qu’est-ce que l’esclavage ?

L’esclavage est le fait pour un groupe social d’être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté et qui le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. L’esclave vit sous l’emprise et la dépendance absolue d’un maître dont il est la propriété exploitable et négociable.

Tout cela a commencé avec les premières guerres. Les habitants des territoires conquis étaient soumis au chef de clan du peuple victorieux. Ces esclaves étaient considérés comme des instruments économiques pouvant être achetés et utilisés à des fins personnelles ou vendus à des gens qui devenaient leur propriétaire et qui les utilisaient comme du bétail. Dans l’antiquité cette pratique ne posait de problème à personne sauf aux esclavages eux-mêmes.

Ce mode d’esclavage avait tout de même quelques contraintes dont celle de devoir mater les rebellions. Les esclaves, ayant conscience de leur servitude, étaient amplement contre productifs et d’immenses ressources étaient requises pour les contrôler. C’est pourquoi on a vu progressivement apparaître une hiérarchie entre les esclaves.

Esclave de maison vs Esclave des champs

Il y a quasiment toujours eu une hiérarchie parmi les esclavages ; plus particulièrement à l’époque des traites négrières. Durant cette période on distinguait généralement deux types d’esclaves :

  • L’esclave de maison ;
  • L’esclave des champs.

Esclave de maison

L’esclave de maison prenait toujours soin de son maître. Lorsque l’esclave des champs tentait de s’enfuir, il le retenait et le renvoyait à la plantation. L’esclave de maison pouvait se le permettre car il vivait beaucoup mieux que l’esclave des champs. Il mangeait la même nourriture que son maître et portait même ses vêtements. C’est pourquoi il ne souhaitait pas qu’il lui arrive malheur.

Si le maître tombait malade, il disait : « Qu’y a-t-il maître, nous sommes malades ? » Lorsque la maison du maître prenait feu, il essayait d’éteindre l’incendie car il ne voulait pas que la maison de son maître soit brûlée. Il ne souhaitait pas non plus que la maison soit menacée et il la défendait plus que le maître ne le faisait lui-même.

Esclave des champs

A l’inverse, l’esclave des champs n’avait rien à perdre. Il vivait dans une hutte, portait des guenilles, mangeait la pire nourriture et vivait l’enfer. Il subissait les coups de fouet et détestait son maître. Si ce dernier tombait malade, ils priait pour qu’il meure. Si la maison du maître prenait feu, il priait pour qu’un vent fort s’abatte sur elle pour attiser le feu.

Aujourd’hui, dans l’ensemble des pays développés, l’esclave des champs a changé de nom pour porter celui de salarié ou de travailleur indépendant. N’étant plus maltraité physiquement, cette nouvelle génération d’esclaves est devenue plus productive et surtout plus docile.

Nos maîtres ont donc fini par comprendre que la meilleure façon pour que des individus soient des esclavages faciles à gérer est qu’ils éprouvent eux-mêmes du plaisir à l’esclavage ; ce qu’on appelle la jouissance de la servitude.

De l’esclavage physique à l’esclavage économique

L’esclavage a évolué tout au long de l’histoire. Il a été pratiqué par les grecs et les romains dès l’Antiquité et continue d’exister de nos jours sous une forme différente. En effet, même si peu de gens en ont pris conscience, l’esclavage s’est modernisé lui aussi au fil du temps. Il est devenu plus vicieux, tout aussi éprouvant mais laisse cependant entrevoir une possibilité d’échappatoire. Par conséquent, il serait bien naïf de croire que nous jouissons tous pleinement de notre liberté.

Analysons maintenant l’évolution des différentes formes d’esclavage tout au long l’histoire. Il y en a eu trois :

  1. L’esclavage physique ;
  2. Le servage ;
  3. L’esclavage économique.

Esclavage physique

L’esclavage physique a été pratiqué massivement durant l’Antiquité. C’était le sort qui attendait généralement les prisonniers de guerre. Ce système d’esclavage se différencie du servage par son statut de propriété et en conséquence par la privation de ses libertés fondamentales. Ce modèle a fait ses preuves mais il a commencé à s’essouffler après la chute de l’Empire Romain.

Servage

Après la chute de l’Empire Romain, le modèle féodal a introduit le concept de taxation. L’esclavage physique a donc laissé sa place à un tout nouveau système d’esclavage que l’on a appelé servage. En d’autres termes, au lieu d’être une possession directe, l’esclave était une rente. Il travaillait la terre qu’il pouvait occuper en échange de taxes payées au seigneur local.

Toutefois, il est important de rappeler que le servage est une invention romaine. En effet, il fit en réalité son apparition à la fin de l’Empire Romain. Ce modèle a également fait ses preuves mais il est devenu totalement obsolète avec l’arrivée de l’ère industrielle.

« Cette situation, des paysans gaulois qui fuient leurs terres pour aller renforcer l’armée dite « barbare », n’est pas acceptable pour Rome. C’est pourquoi ils font réformer la loi. Ils vont attacher les paysans à leurs terres. C’est-à-dire qu’ils vont leur interdire de quitter leurs petites parcelles. C’est ce que l’on appelle le début du servage. »

Oleg De Normandie – Essayiste et entrepreneur français

Esclavage économique

À la fin de l’ère agraire et au début de l’ère industrielle, le pouvoir n’étant plus fondé sur la terre et l’agriculture, nos élites ont dû s’adapter aux lois de la réforme agraire qui permettaient aux paysans de devenir propriétaires des terres qu’ils occupaient. C’est alors qu’elles ont créé les impôts sur la propriété terrienne et les emprunts hypothécaires pour permettre aux esclaves de financer l’achat de leurs terres. De facto, afin de gérer le nombre sans cesse croissant de transactions, la mise en place d’établissements bancaires a été instaurée. La mafia bancaire venait de naître et l’esclavage économique avec.

Esclavage moderne

« L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus complète servitude. »

Paul VALÉRY – Écrivain, poète et philosophe français

La révolution industrielle a métamorphosé le processus de mise en esclavage des peuples. L’évolution des techniques agricoles ayant entraîné la création d’un tas de nouveaux métiers, la classe dirigeante a vite réalisé qu’elle pouvait amasser encore plus d’argent en laissant l’esclave choisir lui-même son travail. En effet, il va de soi qu’un individu aimant exercer son métier est plus productif que celui qui le subit. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si on vous répète sans cesse de trouver un travail qui vous plaît.

Prenons une métaphore efficiente pour illustrer mes propos : « Il y a deux façons de faire du profit avec un être humain : soit vous le pressez, soit vous le plantez. Si vous le pressez, vous obtenez un verre de jus d’orange ; si vous le plantez, vous obtenez un oranger. » Ainsi, en donnant plus de liberté aux individus, la classe dirigeante a réussi le pari d’augmenter considérablement ses profits.

Dictature parfaite

La classe dirigeante a également réussi à faire croire à l’esclave moderne qu’il est un homme libre. Et comme celui-ci vit ignorant de cette réalité, il dépense frénétiquement son argent durement gagné dans des biens de consommation souvent futiles afin de profiter pleinement de sa seule véritable liberté qui est celle de consommer.

« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »

Aldous HUXLEY – Écrivain, romancier et philosophe britannique

Les jardiniers plantent leurs semences avec une certaine distance entre chaque plant pour augmenter la productivité. De même, les élites accordent une certaine liberté au peuple pour accroître leurs profits. Les quelques libertés qui nous sont encore octroyées sont préservées parce qu’elles sont toujours profitables à nos maîtres.

Qui est à l’origine de l’esclavage moderne ?

L’oligarchie mondialiste est à l’origine de l’esclavage moderne tel que nous le subissons encore aujourd’hui. Elle porte également le nom de super-classe mondiale. À l’échelle de la planète elle ne représente qu’une infime minorité de personnes (environ 0,1% de la population mondiale).

Cette super-classe mondiale est composée de quatre cercles d’influences. Il y a le pouvoir :

  1. Économique et financier ;
  2. Médiatique ;
  3. Des O.N.G ;
  4. Politique.

Ces différents cercles agissent en synergie et utilisent le principe d’influence pour accroître leur domination. Ils préconisent entre autres le libéralisme économique et libertaire alors qu’eux-mêmes, dans leur fonctionnement interne, font exactement le contraire. Cette idéologie a pour but de déconstruire les États et les nations.

Le pouvoir économique et financier

Le cercle le plus influent de la super-classe mondiale, dont une grande partie se situe aux États-Unis et en Grande-Bretagne, est le pouvoir économique et financier (banques privées, multinationales, etc.). C’est là où le pouvoir est le plus concentré et le plus opaque. La super-classe mondiale est née de l’émergence du pouvoir économique et financier mondialisé.

Le pouvoir médiatique

Le deuxième cercle de la super-classe mondiale est le pouvoir médiatique. Son rôle est essentiel pour asseoir la domination de la super-classe mondiale car d’une part il contribue à la diffusion de son idéologie (libérale, libertaire et cosmopolite) et d’autre part il participe à diaboliser tous ceux qui contestent son pouvoir.

Le pouvoir des O.N.G

Le troisième cercle de la super-classe mondiale est le pouvoir des O.N.G (Organisations Non Gouvernementales). Il s’agit d’associations à but non lucratif qui ne relèvent ni de l’État, ni d’institutions internationales mais qui ont une influence politique et sociale très forte sans être soumises à la régulation démocratique. Elles sont d’intérêt public et financées par des fonds privés.

Le pouvoir politique

Le dernier cercle de la super-classe mondiale est le pouvoir politique. Sa principale fonction est de gérer les conséquences catastrophiques des politiques dictées par le pouvoir économique et financier. Son rôle est marginal car il n’est pas réellement décisionnaire. Il se limite uniquement à mettre en place les politiques imposées par les autres cercles et à en gérer les conséquences.

Comment fonctionne l’esclavage moderne ?

Le mécanisme de l’esclavage moderne ne tombe pas du ciel. Tout cela a été construit politiquement avec un mode opératoire que vous devez connaître si vous voulez comprendre comment vous en sortir.

Ce système d’aliénation est articulé autour de trois grands axes. Il y a la manipulation :

  1. Monétaire (monnaie privée) ;
  2. Mentale (médias contrôlés) ;
  3. Politique (pseudo-démocratie).

En conjuguant ces trois formes de manipulation, nos élites ont obtenu le système d’aliénation le plus performant jamais créé de toute l’histoire de l’esclavage. Plus besoin d’intimider ou de menacer l’esclave pour qu’il soit productif et obéissant.

Le plus dramatique dans tout ça, c’est de voir que la plupart des gens acceptent ce système d’aliénation sans même en contester les fondements. S’imaginent-ils une certaine bienveillance de la part nos élites ou préfèrent-ils tout simplement ne rien savoir pour éviter d’avoir à affronter la réalité en face ?

Manipulation monétaire

« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. »

Mayer Amschel ROTHSCHILD – Fondateur de la dynastie banquière des Rothschild

L’histoire nous montre que les banquiers ont utilisé toutes les sortes possibles d’abus, d’intrigues, de supercheries et de violences afin d’obtenir l’accord des gouvernements pour contrôler la monnaie et son émission. Par conséquent, en laissant l’essentiel de la création monétaire aux banques privées, nos élites politiques ont accepté de mettre leur peuple en esclavage. Cette perfidie est totale et impardonnable.

« Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. »

Thomas JEFFERSON – Troisième président des États-Unis

Cette perte de souveraineté monétaire est la clé de voûte de l’esclavage moderne. Par conséquent, analysons cela de plus près.

Monnaie privée

La monnaie scripturale (monnaie sur votre compte bancaire) émise par les banques privées est créée sous forme de dette. Et que faisons-nous lorsque nous sommes débiteurs ? Nous nous proposons à l’embauche pour rembourser. Mais si cette monnaie ne peut être créée qu’à partir d’emprunts, comment la société peut-elle se délivrer de ses dettes ? Elle ne peut pas ! Et c’est l’objectif.

De plus, il est primordial et important de bien comprendre que lors de la création monétaire, les banques commerciales ne créent pas la monnaie qui sert à payer les intérêts. Elles créent uniquement le principal (capital d’une dette). Par conséquent, la totalité des intérêts ne pouvant jamais être complètement remboursée, cela nécessite donc de créer encore et toujours plus de monnaie et donc encore et toujours plus de dettes. C’est la condition sine qua none au bon fonctionnement de cette pyramide de Ponzi.

► Accès direct à mon article intitulé « Systèmes pyramidaux » en cliquant ici.

En contrepartie, pour rembourser les dettes, il faut de la croissance et donc une expansion infinie ; d’où la nécessité de disposer de travailleurs consommateurs dociles et manipulables. Mais dans un monde aux ressources limitées, ce système finira inévitablement par s’effondrer ; à moins d’être en capacité de pouvoir coloniser d’autres planètes avant d’avoir entièrement détruit la nôtre.

Soumission par la dette

Quand la monnaie devient dette alors l’emprunteur devient l’esclave de son prêteur. Il va devoir échanger son temps, ce qu’il a de plus précieux, contre de l’argent afin de pouvoir rembourser ses avoirs. La dette est donc une arme utilisée pour conquérir et asservir des sociétés. C’est une guerre invisible contre la population.

« Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette. »

John ADAMS – Deuxième président des États-Unis

Par conséquent, posez-vous toujours la question : « Pour qui travaillez-vous réellement ? »

La réponse est sans équivoque : les banques. La monnaie est créée dans une banque et finit inévitablement dans une banque. Elles sont nos véritables maîtres en lien avec les multinationales et les gouvernements qu’elles soutiennent.

« Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. »

Thomas JEFFERSON – Troisième président des États-Unis

« C’est une stratégie délibérée de mise en esclavage par la dette. Et ça marche parce que ça utilise les enseignements de la psychologie comportementale. Et la psychologie comportementale malheureusement ça marche. »

Michel DRAC – Blogueur et essayiste français

Manipulation mentale

Ce système d’esclavage par la dette ne fonctionnerait pas sans le lavage de cerveau que nous subissons depuis notre naissance. De l’enfance à l’âge adulte, à l’extérieur comme à la maison (télévision, radio, presse, etc.), cela ne s’arrête jamais. On nous inonde d’informations choisies et répondant à la bien-pensance, tout en jouant sur nos peurs et plus particulièrement celle de la mort.

En effet, lorsque nous avons pris conscience que nous pouvions mourir, nous sommes devenus manipulables, contrôlables et exploitables. Nos comportements quotidiens, nos ambitions, nos rêves et même nos idées politiques sont une tentative de transcender cette peur. Pour exploiter cette faiblesse, nos élites ont mis en place différentes stratégies de manipulation, qui parfois sont perverses, afin d’orienter nos choix et nos comportements.

Voyons maintenant les dix meilleures stratégies de manipulation mentale utilisées par nos élites. Ces stratégies sont toujours d’actualité et n’ont aucune raison de cesser demain.

La stratégie de l’émotion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions ou des comportements.

La stratégie de la diversion

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par l’oligarchie mondialiste, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

Cette stratégie est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la finance, de la psychologie, de la neurobiologie ou encore de la cybernétique.

La stratégie de la diversion permet de garder l’attention du public distraite et loin des véritables problèmes sociaux. Les esprits sont captivés et occupés par des sujets futiles ne laissant aucune place à la pensée.

La stratégie du choc et de la solution

Cette méthode consiste d’abord à créer un problème, une situation prévue, pour susciter une certaine réaction et émotivité du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures que l’on souhaite lui faire accepter.

Par exemple, laisser se développer la violence urbaine ou le terrorisme afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de sa liberté.

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La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter un grand nombre de mesures inacceptables, il suffit de les appliquer progressivement sur une période de temps assez longue. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990 (chômage de masse, précarité, flexibilité, délocalisations, etc.). Tous ces changements auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

La stratégie du différé

Pour faire accepter une décision impopulaire, il suffit juste de la présenter comme étant douloureuse mais nécessaire, en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.

L’effort n’étant pas à fournir tout de suite, les gens auront toujours tendance à espérer naïvement que tout ira mieux demain et que le sacrifice demandé pourra être évité. Cela leur laisse donc du temps pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu (le traité de Maastricht, les accords multilatéraux, etc.).

La stratégie de l’infantilisation

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

Si vous vous adressez à une personne comme si elle avait 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celui d’un enfant de cet âge.

L’infantilisation de la population, due en particulier à la valorisation de l’ignorance, avance à grands pas. Dépourvu du sens critique, irresponsable et immature, le citoyen devient alors un consommateur docile et obéissant.

La stratégie de l’ignorance

Le système cultive l’ignorance de façon intentionnelle car il sait que la connaissance c’est le pouvoir. C’est pourquoi la qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre possible, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Tout est fait pour que le peuple soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

Le vocabulaire est réduit, le sens des mots dévoyés, de sorte qu’il n’est plus possible de penser la réalité. L’éducation est réduite à une forme de conditionnement à la servitude et d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations futiles, moins il peut se révolter.

La fonction de l’école n’est clairement plus d’enseigner une matière ou d’apprendre à être autonome dans l’apprentissage des savoirs mais de formater les enfants dès leur plus jeune âge. Les plus doués apprendront à obéir et à être performants tandis que les autres apprendront à vivre avec le chômage ou à exercer des métiers précaires et sans intérêt.

Le système éducatif ne réussit qu’à produire des diplômés n’ayant d’autre choix que de rejoindre le marché du travail selon les conditions décidées par leurs futurs maîtres. Le cœur du problème est qu’au lieu d’acquérir un savoir universel et de développer un horizon de pensée le plus large possible, l’enseignement délivré devient forcément rapidement obsolète du fait des changements technologiques.

La stratégie de la connaissance

Les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par la classe dirigeante. Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, nos maîtres sont parvenus à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Ils connaissent désormais mieux l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur le peuple.

« Les mots et la connaissance sont nos armes. »

Vincent LAPIERRE – Journaliste indépendant et éditeur français

Malheureusement, l’immense majorité des gens n’en a pas du tout conscience ; ou elle préfère se voiler la face. En effet, surtout depuis l’arrivée d’Internet, la plupart des gens sont persuadés d’avoir accès à toutes les connaissances dont ils ont besoin. Mais ceci est une illusion car vous n’aurez jamais accès à l’ensemble des connaissances dont disposent nos élites. Toutefois, on vous laissera le croire car l’oligarchie sait très bien que l’ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance mais l’illusion de la connaissance. Tout comme l’ennemi de l’intelligence n’est pas la bêtise mais l’illusion de l’intelligence.

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La stratégie de la médiocrité

Cette stratégie consiste à encourager le public à se complaire dans la médiocrité, en incitant celui-ci à trouver normal le fait d’être bête, vulgaire et inculte. Elle pousse les masses à ériger au statut d’idoles et de modèles, les personnes les plus débiles possibles, au travers d’émissions de divertissement aliénantes et stupides.

La télévision, la radio et la presse jouent parfaitement ce rôle de fervent défenseur de la médiocrité. L’objectif principal des médias est de divertir l’esclave par les jeux et un flot d’informations brutes sans aucune analyse en jouant sur l’émotionnel et les peurs primaires. On y fait l’apologie du consumérisme, du sexe, de la bêtise mais également de la violence et ce malgré les avertissements des psychologues sur l’effet néfaste que cela peut engendrer sur le comportement.

Il est donc important de comprendre qu’à force de tout voir, on finit par tout supporter. Qu’à force de tout supporter, on finit par tout tolérer. Qu’à force de tout tolérer, on finit par tout accepter. Et qu’à force de tout accepter, on finit par tout approuver.

Médias dominants

La grande majorité des médias est détenue par seulement quelques milliardaires. Cela permet donc à l’oligarchie de :

  1. Contrôler l’information ;
  2. Délivrer des programmes servant leurs propres intérêts ;
  3. Répéter encore et encore le même discours, plus ou moins mensonger, afin que tôt ou tard la masse finisse par y adhérer.

L’opinion du citoyen est ainsi formatée, maîtrisée et contrôlée.

« Quiconque contrôle les médias, contrôle l’esprit. »

Jim MORRISON – Chanteur, auteur-compositeur-interprète et poète américain – Cofondateur du groupe de rock américain The Doors

En d’autres termes, tout ce que l’on superpose à notre regard (articles de journaux, émissions de télévision, etc.) n’est là que pour nous empêcher de voir la vérité. Quelle vérité ? Le fait que nous sommes des esclaves. Il est donc impossible de comprendre le monde dans lequel nous vivons si nous continuons de croire que les médias dominants informent réellement.

« Nous sommes contrôlés par les médias […]. Nous devons apprendre à penser librement. »

Kanye WEST – Rappeur, auteur-compositeur-interprète, producteur, réalisateur et designer américain

Heureusement pour la classe dominante, la masse se contrefiche de la vérité. Tout ce qu’elle souhaite c’est un discours simple qui semble résoudre ses problèmes. C’est la raison pour laquelle les médias dominants sont aussi performants pour endoctriner les gens.

Médias alternatifs

A l’inverse sur Internet, tous les intellectuels (philosophes et journalistes) peuvent s’exprimer, partager leur analyse et le citoyen peut librement choisir ses sources d’informations, partager ses opinions et en débattre. Pour maîtriser la liberté de l’Internet, l’oligarchie crée une fausse dissidence sous la forme de médias qui semble subversifs dont la fonction est de canaliser les citoyens les plus critiques sur des sujets sans importance, d’organiser leur indignation, de les monter les uns contre les autres et de décrédibiliser les analyses réellement subversives.

Quand le prêt-à-penser perd trop de terrain, la liberté d’expression et d’opinion est fortement censurée. Internet est diabolisé au nom de la démocratie. Les grands médias qualifient de racistes, de terroristes, de fascistes, de xénophobes, d’antisémites, de négationnistes, de conspirationnistes, tout ceux qui analysent les faits, critiques le système et tentent d’en exposer les fondements. Ces grossiers amalgames visent à empêcher le public d’écouter leur discours, d’étudier leurs arguments et de débattre de leurs idées.

La stratégie de la culpabilité

Cette stratégie consiste à faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur à cause de son manque d’intelligence, de ses lacunes ou de son incapacité à fournir des efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système, l’individu se dévalorise et culpabilise, ce qui engendre chez lui un état dépressif dont le principal effet est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de contestation.

Manipulation politique

Malgré le fait que nous soyons dans des institutions réputées démocratiques, l’individu n’est pas aussi libre qu’il ne le croit. La raison principale est qu’en réalité nous ne vivons pas dans une démocratie mais dans une république.

Démocratie vs République

Une démocratie est un régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté. Une république est une forme de gouvernement ayant une constitution et dont les représentants du peuple sont élus par celui-ci pour une durée déterminée.

En démocratie réelle les gouvernés ont le pouvoir de contrôler les gouvernants. En république, qu’on appelle également démocratie formelle, les gouvernés ont seulement le pouvoir de désigner les gouvernants. Une fois qu’un président, un sénateur, un député, un maire est élu, il n’y a aucun contre-pouvoir légal qui permet au peuple de court-circuiter son action.

C’est là que le bât blesse. Car si les campagnes électorales de nos représentants sont financées par l’oligarchie financière, comment voulez-vous que nos représentants politiques agissent dans notre intérêt ?! N’ayant aucun compte à rendre au peuple, ils appliquent tout simplement l’agenda politique des personnes qui ont permis leur élection.

La démocratie formelle limite donc le pouvoir du peuple au simple droit de vote ; c’est à dire au néant ! Entre nous, qui peut croire aujourd’hui qu’il existe une réelle différence, quant au choix de société dans laquelle nous voulons vivre, entre un parti politique ou un autre ? Il va de soi que choisir entre la peste et le choléra n’est pas un choix véritable.

De toute façon, les partis dominants sont d’accord sur l’essentiel qui est la conservation de l’actuelle société marchande. Ils font semblant de se chamailler mais ne remettent jamais en cause le dogme du marché. En somme, nos politiciens ne sont que de vulgaires marionnettes au service de l’oligarchie financière.

Voter, c’est abdiquer !

« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit. »

Michel COLUCCI (COLUCHE) – Humoriste et comédien français

Pourtant l’esclave moderne pense qu’il est un citoyen. Malheureusement il n’en a que l’illusion. La démocratie formelle accorde seulement le droit aux esclaves modernes de choisir eux-mêmes les pantins qu’ils devront servir. Le vote a fait d’eux les complices de la tyrannie qui les opprime. Ils ne sont pas esclaves parce qu’il existe des maîtres mais il existe des maîtres parce qu’ils ont choisi de demeurer esclaves.

Aujourd’hui, et ce depuis l’entrée en vigueur des institutions européennes, la situation est devenue inextricable puisque nous n’avons même plus de démocratie formelle. Les vrais gouvernants des peuples d’Europe sont les commissaires européens. Or, les commissaires européens sont nommés par le conseil européen et avalisés par le parlement européen. Jamais les peuples d’Europe n’intronisent les commissaires européens par le suffrage universel.

Les institutions européennes sont donc fondées sur la négation du suffrage universel et sur la négation de la séparation des pouvoirs. Les membres du mécanisme européen de stabilité ont moins de compte à rendre que n’importe quel roi de la monarchie absolue de l’Histoire de France. Le pouvoir est tyrannique par nature qu’il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu. Il n’est donc pas à conquérir mais à détruire.

« La commission européenne écrit les lois européennes. […] Les députés qu’on a élus en tant qu’Européen valident les lois de la commission mais ils ne font rien. Ça veut dire que le continent européen est gouverné, orienté, décidé, structuré, organisé, planifié sur des décennies, par des individus que personne n’a élus. […] C’est une farce. L’Union européenne c’est une blague. »

Guilhem CAYZAC – Enseignant et thérapeute Essénien

Théorie du complot

Ce postulat étant fait, il est maintenant admis qu’il y a des classes dominantes qui défendent leurs intérêts au détriment de l’intérêt général. Tout cela est d’une évidence absolue pour toute personne ayant un minimum d’honnêteté intellectuelle ou une culture historique digne de ce nom. Pourtant cette évidence est niée, diabolisée et qualifiée de théorie du complot par tous les grands médias du système.

Mais en réalité, admettre l’idée même qu’il existe des classes dominantes qui défendent leurs intérêts n’est pas du complotisme, c’est juste accepter de voir la vérité telle qu’elle est partout dans le monde et cela depuis toujours.

En revanche, on pourrait parler de théorie du complot si on estimait que la marche du monde résultait d’une ultra planification des événements. Ce qui n’est pas le cas. Là il est juste question de dire qu’il existe des classes dominantes et que celles-ci défendent leurs intérêts bec et ongles sans demander l’avis des peuples.

Nouvel ordre mondial

En théorie, lorsqu’il s’agit de complot, les comploteurs cachent leur identité mais aussi le complot qu’ils trament. Or, et ce depuis au moins la fin du 19ème siècle, les oligarques anglo-saxons disent ouvertement qu’il faudrait remplacer la souveraineté des États par un gouvernement mondial. Une soi-disant démocratie planétaire qui en réalité sera très certainement une dictature mondiale.

Autrement dit, l’objectif de la super-classe mondiale est donc de mettre en place un projet liberticide allant contre l’identité des peuples, contre leur souveraineté et surtout contre l’humanité de l’homme (transhumanisme).

« Il y a un complot dans ce pays pour mettre en esclavage chaque homme, femme et enfant. Avant de quitter cette haute et noble charge, j’ai l’intention de révéler ce complot. »

John Fitzgerald KENNEDY – Trente-cinquième président des États-Unis

Alors pourquoi parle-t-on de complot ? Parce que le noyau central de la super-classe mondiale n’agit pas directement, il préfère laisser agir d’autres intervenants pour son compte.

Pourquoi l’homme accepte-t-il d’être un esclavage ?

L’homme aime la liberté mais pourtant, quelles que soient les civilisations, l’homme est dans la servitude. Comment expliquer cette contradiction ? Pourquoi l’homme qui aime la liberté accepte-t-il la servitude ?

Il y a trois causes principales à cela :

  1. La bêtise ;
  2. L’habitude ;
  3. La contrainte.

La bêtise

La priorité d’un tyran qui conquiert un territoire est d’abêtir le peuple vaincu. Pourquoi ? Parce qu’un peuple abruti est un peuple plus docile et donc plus à même d’accepter sa condition d’esclave. Pour cela il suffit entre autres d’instaurer des bordels, des tavernes et des salles de jeux.

L’habitude

L’habitude fait que l’homme s’accoutume à tout. Et comme il naît très souvent dans la servitude, il s’accommode naturellement à cette condition. Ne connaissant pas le goût de la liberté alors il ne songe pas à la chercher. À force d’obéir bêtement on aboutit inévitablement à des réflexes de soumission.

La contrainte

La contrainte est la cause principale de notre servitude. Depuis la nuit des temps, les classes dominantes soumettent les classes inférieures en instaurant divers systèmes d’aliénations (dictature, totalitarisme, etc.) plus ou moins violents en fonction des époques. Toutes rebellions entraînant des représailles, l’homme n’a pas d’autre choix que d’accepter sa servitude.

Le totalitarisme de marché

Aujourd’hui, l’homme est contraint à la servitude par le totalitarisme de marché. Ce totalitarisme diffère du totalitarisme d’État car il n’impose pas purement et simplement son idéologie par la force. Il l’impose en s’attaquant à l’esprit des gens. Néanmoins, la finalité reste la même : faire accepter à l’homme sa servitude.

Les deux piliers du totalitarisme de marché

Le totalitarisme de marché est composé de deux piliers : un système de propagande à idéologie dominante et un système de valeurs lié à la sous-culture anglo-saxonne (théorie du genre, féminisme, etc.). Le terme « sous-culture » sert à qualifier un groupe de personnes ayant des valeurs, des normes et des pratiques différentes de la culture dite « normative ». Il est très utilisé dans le langage courant anglo-saxon pour décrire différentes formes de manifestations alternatives à la culture populaire.

L’action conjuguée de ces deux piliers va engendrer une destruction du sens dans la société (sens des mots, de la rationalité, des mœurs traditionnelles, des conventions sociales, etc.). Puis de facto, cette destruction du sens va elle-même entraîner une destruction de la perception de la réalité et une subversion de nos institutions sociales.

Au bout du compte, cette double dynamique de destruction est en train de réduire le peuple à l’état de masse, où les liens sociaux sont rompus et où les individus n’arrivent même plus à s’inscrire dans des organisations qui défendent les intérêts collectifs (partis, syndicats, associations, etc.).

Mais ce n’est pas tout. En déstructurant l’individu, c’est-à-dire en lui retirant petit à petit tout référent culturel, politique, idéologique, spirituel et civique, le totalitarisme de marché condamne l’individu à subir une réalité parce qu’il ne la comprend pas. Aujourd’hui clairement, l’individu moyen ne connaît pas les causes et les conséquences de ce qu’il vit.

De cette façon, un déracinement va être propagé dans la société et les individus vont souffrir d’une inertie de la pensée qui est la cause de leur servitude. L’être déraciné n’est pas esclave parce que la liberté lui est interdite mais parce que la liberté lui est impossible.

Processus de déracinement d’un peuple

Pour déraciner un peuple, on commence par lui enlever sa mémoire en détruisant ses livres, sa culture et son Histoire. Puis, on lui écrit d’autres livres, on lui donne une autre culture et on lui invente une autre Histoire. Au terme de ce processus, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est et ce qu’il était. Pire encore, le monde autour de lui l’oublie encore plus vite.

« Ils ont aussi manipulé nos livres d’histoire. L’Histoire qu’on nous apprend n’est pas vraie. C’est un mensonge. Nos livres d’histoire sont mensongers. Vous devez le savoir. »

Michael JACKSON – Chanteur, auteur-compositeur-interprète, danseur-chorégraphe et acteur américain

« Qu’est-ce que l’Histoire, sinon une fable sur laquelle tout le monde est d’accord ? »

Napoléon BONAPARTE – Militaire et homme d’État Français

Bien évidemment, déraciner un peuple n’est pas sans conséquence. En effet, une fois que ce dernier a été déraciné, il devient inévitablement un peuple aliéné. Par conséquent, pour éviter cela, un peuple doit impérativement connaître son passé ; autrement dit, sa véritable Histoire. Sinon, une fois déraciné, ce dernier se condamne lui-même et sans le savoir à l’esclavage.

« Il faut toujours retrouver l’origine. Il faut toujours débunker son Histoire. Jamais oublier son nom, son identité, sa culture. […] Quand on oublie son nom, on finit esclave. Quand on oublie son origine, l’origine des choses, l’origine de l’Histoire, le déroulement des événements, on est esclave. »

Oleg De Normandie – Essayiste et entrepreneur Français

En somme, un peuple ignorant est un peuple ignorant de lui-même. Un peuple ignorant de lui-même est un peuple qui ignore son passé. Un peuple qui ignore son passé est un peuple déraciné. Et un peuple déraciné est un peuple aliéné ; donc un peuple esclave.

L’idéologie marchande plus forte que la raison

L’esclave moderne est persuadé qu’il n’existe pas d’autres alternatives à l’organisation du monde telle qu’elle nous est présentée aujourd’hui. Il s’est résigné à cette vie car il pense qu’il ne peut y en avoir d’autres.

Le système à idéologie marchande entretient l’illusion qu’il est désormais l’unique modèle qui s’impose à tous comme une évidence, comme étant le plus performant et bienfaisant pour l’humanité. Il fait croire à la classe dominée que s’adapter à son idéologie revient à s’adapter au monde tel qu’il est.

Rêver d’un autre monde est devenu un crime condamné unanimement par tous les médias et tous les pouvoirs. Ces derniers ainsi que tous ceux qui contribuent sciemment ou non à la démence de l’organisation sociale dominante sont ni plus ni moins des traîtres ou des inconscients.

Quelle époque terrible que celle où une poignée de tyrans dirige des aveugles.

Comment s’affranchir de l’esclavage moderne ?

Les trois étapes pour s’affranchir de l’esclavage moderne sont les suivantes :

  1. La prise de conscience ;
  2. L’acceptation de sa condition ;
  3. La mise en action de son émancipation.

La prise de conscience

« Parfois, les gens ne veulent pas voir, entendre et parler de la vérité, parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. »

Friedrich NIETZSCHE – Philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur allemand

La prise de conscience est une étape difficile à vivre. Surtout si vous tenez à vos illusions. Néanmoins, elle est indispensable à votre émancipation. En effet, comment voulez-vous vous émanciper d’une situation dont vous n’avez même pas conscience ?

En tout cas, j’imagine que si vous êtes arrivés à ce stade de l’article, c’est que vous êtes probablement dans une phase de réflexion et/ou de prise de conscience. Et si vous êtes déjà conscient de la situation dans laquelle vous vous trouvez, alors il va falloir l’accepter ; ce qui n’est pas donné à tout le monde.

L’acceptation de sa condition

Pour cette deuxième étape, il est nécessaire de vous accorder suffisamment de temps car vous allez passer par cinq phases :

  1. Le déni ;
  2. La haine ;
  3. La négociation ;
  4. La dépression ;
  5. L’acceptation.

En pratique, cela veut dire que vous allez commencer par nier le fait que vous êtes un esclave. Puis, vous allez détester ceux qui vous ont mis dans cette situation (les banquiers, les politiciens, les médias, etc.). Ensuite, vous allez essayer de négocier : est-il possible d’influencer le système (en faisant de la politique, etc.) afin de tout changer de l’intérieur ? Après, vous allez déprimer : pourquoi la majorité des gens ne se réveillent-ils pas ? Pourquoi mon entourage n’arrive-t-il pas à voir la vérité en face ? Et enfin, vous allez finir par accepter votre condition et donc accepter le fait de devoir mettre en action votre émancipation.

La mise en action de son émancipation

Après avoir accepté sa condition, la troisième et dernière étape consiste donc à mettre en action son émancipation. En d’autres termes, vous allez devoir chercher les solutions vous permettant de sortir de ce système d’aliénation. Pour commencer, une bonne éducation financière fera l’affaire.

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N’oubliez jamais ! si vous naissez esclave, ce n’est pas de votre faute. En revanche, si vous demeurez esclave, là c’est de votre faute.

En route vers l’abolition de l’esclavage moderne ?

L’esclavage a été officiellement aboli en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis au cours du 19ème siècle mais cela n’a pas été fait parce que des gens ont commencé à réfléchir et à voir que c’était inhumain de le pratiquer.

La raison profonde de cette abolition est l’arrivée de l’ère industrielle. La machine à vapeur a permis de s’affranchir d’une grande partie de la main-d’œuvre humaine. Il n’y eut alors plus aucun intérêt à utiliser des esclaves moins productifs et plus coûteux à entretenir.

C’est à cette période, dans les pays dits développés, que l’esclavage physique a officiellement été enterré pour donner naissance à l’esclavage moderne tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Esclave 3.0

Cependant, observez bien la transition que nous sommes en train de vivre actuellement. Nous quittons l’ère industrielle pour l’ère de l’information. L’ère industrielle a permis de s’affranchir de bras dans beaucoup de secteurs alors que l’ère de l’information va permettre de se passer de cerveaux dans de nombreux domaines.

Qui plus est, nous vivons de plus en plus dans une société de service et là encore la technologie risque de remplacer l’homme. L’arrivée de l’I.A (Intelligence Artificielle), des robots, de l’impression 3D, de la blockchain et de l’Internet des objets, tout cela va remettre en cause l’esclavage moderne tel que nous le connaissons aujourd’hui.

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Ces bouleversements technologiques vont probablement faire en sorte que pour la première fois de toute l’histoire de l’humanité les élites n’auront plus besoin de nous. Donc si c’est le cas, que va-t-on faire de l’esclave moderne ? Ou plus concrètement que va-t-on faire des personnes qui vont être remplacées par l’intelligence artificielle et les robots ?

Pour nos élites qui cherchent la productivité, une grande majorité de la population mondiale ne leur servira plus à rien. Je sais que mes propos peuvent paraître choquants. Pourtant il va bien falloir oser se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses.

Seuls les gens dotés d’une forte capacité intellectuelle auront une véritable utilité dans le monde demain. Que deviendront les autres ?

En route pour une paupérisation généralisée ?

Nos élites vont devoir faire des choix cruciaux dans les prochaines décennies. Soit ils feront preuve de philanthropie (revenu universel, etc.). Dans ce cas les choses devraient plutôt bien se passer. Soit ils laisseront les gens gérer eux-mêmes la situation inextricable dans laquelle ils sont. Dans ce cas ce sera chacun pour soi (guerres civiles, etc.). Personnellement je me prépare au deuxième scénario car qui veut la paix, prépare la guerre.

Conclusion

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Quentinator


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