Si on écoute les grands médias et les politiciens, le terrorisme est une fatalité. Il faudra donc s’habituer à vivre avec et ce pendant de nombreuses années. En revanche, si l’on regarde les choses de plus près, on s’aperçoit que cela ressemble ni plus ni moins à de la manipulation mentale. Pour en savoir plus, je vous invite à lire très attentivement cet article jusqu’au bout.

Qu’est-ce que le terrorisme ?

Le terrorisme est l’usage de la terreur et de la violence (attentat, destruction, prise d’otage(s), etc.) afin d’imposer ses idées politiques ou son autorité. Ce terme se rapproche étroitement du concept de guerre ou de guerre civile. La seule nuance est qu’il ne produit pas autant de ravage et de perte en vie humaine. Cela est dû au fait que contrairement aux États qui sont dotés d’armées puissantes, les groupes terroristes sont généralement moins bien organisés et surtout dotés de moyens financiers beaucoup plus limités. En effet, aucun groupe terroriste ne peut rivaliser financièrement avec un État disposant de la planche à billet.

Quand le terrorisme est-il né officiellement ?

Le mot « terrorisme » apparaît pour la première fois en novembre 1794. Il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur ». Ces partisans, menés par Robespierre, luttent de manière intense et violente contre les partisans de la monarchie (contre-révolutionnaires). Il s’agit alors d’un mode d’exercice du pouvoir, non d’un moyen d’action contre lui. Ce terme a ensuite évolué au cours du 19ème siècle pour désigner non plus une action de l’État mais une action contre lui.

Pourquoi le terrorisme est-il présent un peu partout dans le monde ?

Le terrorisme est présent un peu partout dans le monde tout simplement parce que c’est un moyen radical de parvenir à ses fins. Un grand nombre d’organisations politiques ou criminelles ont recours au terrorisme pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire même des États, ont commis des actes de terrorisme.

Quels sont les différents types de terrorisme ?

Il existe quatre grands types de terrorisme. Il y a le :

  • Terrorisme d’État ;
  • Terrorisme individuel ;
  • Terrorisme organisé ;
  • Cyberterrorisme.

Terrorisme d’État

Le terrorisme d’État est une notion controversée car elle est utilisée généralement pour désigner des actes terroristes menés par un État. Les méthodes employées sont sensiblement les mêmes (enlèvement, séquestration, assassinat, etc.) mais sous couvert de la raison d’État.

Cependant, cette définition n’est pas complète. En effet, on parle aussi de terrorisme d’État dans le cas où des actions terroristes ont été commanditées, manipulées ou complaisamment ignorées par un État. C’est ce que l’on appelle le « management de la terreur ». Cette stratégie de manipulation est très efficace pour contenir une population. Pour en savoir plus sur les différentes stratégies de manipulation, je vous invite à lire mon article sur l’esclavage moderne.

► Accès direct à mon article intitulé « Esclavage moderne » en cliquant ici.

En outre, l’expression « terrorisme d’État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. C’est exactement ce que les gilets jaunes français ont subi durant les différentes manifestations pacifiques qui ont eu lieu à partir du 17 novembre 2018. Cela s’est très souvent transformé en scène de guérilla urbaine contre leur gré.

Quoi qu’il en soit, les agents de l’État impliqués bénéficient de la part des autorités de l’assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du support logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de l’État de droit, quels que soient les objectifs recherchés.

Terrorisme individuel

Le terrorisme individuel est une pratique qui s’est développée à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Ce terrorisme a été pratiqué par des rebelles, des anarchistes ou des nihilistes. Ces derniers visaient par leurs attentats terroristes des personnalités (riches, militaires, policiers, hommes politiques, etc.) ayant participé à réprimer la population ou l’un des leurs. L’idée étant qu’après avoir supprimé les principaux acteurs de cette répression, cette dernière s’estomperait. Ce terrorisme avait un caractère spontané et une base sociale.

Terrorisme organisé

Le terrorisme organisé, prôné par des groupes défendant des idéologies différentes (extrême gauche, extrême droite, etc.), est pratiqué par un groupe de personnes ne représentant pas un gouvernement. Dans le langage courant, on le nomme tout simplement : terrorisme.

Dans les années 1960 et 1970, le terrorisme d’extrême gauche et d’extrême droite était le plus important. Ces deux extrêmes avaient certes des buts politiques différents mais ils menaient tous deux une lutte directe ou indirecte contre l’État en employant une stratégie de tension afin de créer une situation amenant l’État à faire descendre la police ou l’armée dans les rues. Pour l’extrême gauche le but était de radicaliser politiquement la société vers des questions sociales alors que pour l’extrême droite le but était d’imposer le débat nationaliste.

Les membres des groupes terroristes s’appellent eux-mêmes généralement des résistants, des combattants ou des partisans car ils considèrent qu’ils résistent à l’oppression du pouvoir politique en place. Pour eux, ils mènent des actions de libération, qu’ils comparent à celles menées par les résistants face à l’occupation nazie en Europe durant la seconde guerre mondiale.

Terrorisme islamiste

En revanche, les terroristes se réclamant de l’islamisme se considèrent comme des combattants de Dieu menant une guerre sainte. Depuis les années 1990, le terrorisme islamiste ne cesse de croître un peu partout sur la scène internationale. Ses auteurs le justifient notamment comme une réponse apportée au conflit israélo-palestinien et irakien à la suite de l’intervention américaine.

Néanmoins, ce terrorisme a également touché des pays comme l’Algérie, l’Égypte, l’Indonésie, la Thaïlande, etc., là où il n’y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste. Dans ce cas-là, il s’agit juste d’une démonstration de force des extrémistes islamistes contre des États. Le but étant de les renverser et de mettre en place un pouvoir religieux.

Cyberterrorisme

Le cyberterrorisme peut se définir comme l’ensemble des attaques graves (virus, piratage, etc.) et à grande échelle, des ordinateurs, des réseaux et des systèmes informatiques d’une entreprise, d’une institution ou d’un État, commises dans le but d’entraîner une désorganisation générale susceptible de créer la panique.

Ce nouveau type de terrorisme a été rendu possible par l’émergence de l’Internet qui devient, force est de le constater, de plus en plus omniprésent dans tous les domaines de l’activité humaine. Par conséquent, un individu ou un groupe d’individus peut utiliser l’anonymat offert par le cyberespace pour menacer des citoyens, des groupes spécifiques, des communautés et des pays entiers, sans prendre le risque de mettre sa vie directement en danger.

L’Internet continuant de s’étendre de jour en jour, avec des tâches de plus en plus importantes qui sont de facto affectées à des systèmes informatiques qui deviennent de plus en plus complexes et interdépendants, cela accroît donc inévitablement les risques de sabotage ou de terrorisme via le cyberespace.

Quelles sont les causes du terrorisme ?

Les causes du terrorisme sont diverses. Selon le criminologue Maurice Cusson, les différents types de terrorisme sont motivés par quatre éléments qui sont la :

  1. Propagande (pour frapper les esprits) ;
  2. Provocation (pour pousser un gouvernement à surréagir) ;
  3. Dissuasion (pour que la population terrorisée fasse pression sur son gouvernement) ;
  4. Haine vengeresse (pour venger les exactions dont les ennemis seraient responsables).

Comment le terrorisme est-il financé ?

États, CIA & entreprises

Lorsque l’on constate les moyens dont disposent les groupes terroristes, on se doute bien qu’ils ne se financent pas tout seul. Dans ce cas, qui sont donc tous ces généreux donateurs ? Concernant le terrorisme islamiste, deux pays sont souvent montrés du doigt. Il s’agit de l’Arabie saoudite et du Qatar. Effectivement, ce sont deux pays très actifs dans le financement du terrorisme islamiste.

Mais cela étant dit, il serait quand même bon de rappeler que les États-Unis ne sont pas exempts de tout reproche. En effet, la CIA a financé et créé Al-Qaïda, enfanté l’État Islamique (Daech) avec le Mossad pour contrer le Hezbollah et financé les frères musulmans. Je sais que cela peut paraître fou mais c’est la stricte vérité.

« En vérité, il n’y a pas d’armée islamique ou de groupe terroriste appelé Al-Qaïda. Et n’importe quel officier des renseignements informé le sait. Mais il y a une campagne de propagande pour que le public croit en la présence d’une entité identifiée. Le pays derrière cette propagande est les États-Unis. »

Pierre-Henri BUNEL – Ancien militaire des renseignements français

Toutefois, il ne faut pas croire que le financement du terrorisme est uniquement une affaire d’États ou d’agences indépendantes qui leur sont étroitement liées. Il y a également les grandes entreprises comme Lafarge par exemple. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article du journal Le Point sur le sujet.

► Accès direct à l’article du journal « Le Point » en cliquant ici.

Gens du peuple

Mais ce n’est pas tout. Des gens du peuple font également partie de ces généreux donateurs. Une évidence me direz-vous. Par contre ce qui l’est moins, c’est de constater que certains d’entre eux utilisent de la crypto-monnaie pour financer les activités terroristes qu’ils soutiennent. L’une des raisons à cela est que certaines de ces monnaies numériques fonctionnent de façon totalement anonyme.

► Accès direct à mon article intitulé « Crypto-monnaie » en cliquant ici.

Toutefois, même si elle est utilisée par certains groupes terroristes et les « cyber-escrocs », la crypto-monnaie est pourtant loin d’être la « monnaie » idéale du crime organisé. En effet, la grande majorité d’entre elles n’offre pas l’anonymat escompté.

Terrorisme d’État

Concernant le financement du terrorisme d’État, ce n’est ni plus ni moins le peuple du pays en question qui le finance via l’impôt et les taxes. Nous sommes donc tous directement liés à son financement et ce même si l’État s’endette pour le financer. En effet, ce sont les impôts et les taxes que l’on paye qui servent à rembourser la dette et ses intérêts. Par conséquent, c’est toujours le peuple qui passe à la caisse pour financer le terrorisme d’État. En somme, ce sont directement ou indirectement les peuples qui financent le terrorisme d’État via l’impôt et les taxes. Nous sommes donc tous des financeurs du terrorisme sans même le savoir.

Comment lutter contre le terrorisme ?

Avant de trouver des solutions pour lutter contre le terrorisme, il faudrait déjà en avoir envie. Ce n’est pas l’impression que me donne certains États et/ou leur population. En France par exemple, nos dirigeants nous disent : « Lutter contre le terrorisme nécessite des moyens et de la méthode. » C’est évident mais concrètement que fait-on ? Doit-on uniquement instaurer l’État d’urgence et écrouer le ou les terroristes encore vivants après une attaque ? Visiblement ce n’est pas très efficace car cela n’a toujours pas réglé le problème.

Pour lutter contre le terrorisme, il faut déjà commencer par le nommer précisément. En d’autres termes, il faut identifier la menace. Par exemple, qui ose dire publiquement en France que l’État pratique le terrorisme d’État sur sa population ? De ce que j’ai pu constater, pas grand monde !

Par contre, nos élites ne se gênent pas pour nous comparer à des terroristes ou à des nazis lorsque nous manifestons pacifiquement. Par conséquent, tant que nous serons incapables de nommer précisément la menace alors il nous sera impossible de la neutraliser et ce quel que soit le type de terrorisme.

Une fois que la menace a été clairement nommée, il faut la neutraliser. Pour cela vous avez deux possibilités. Soit vous la neutralisez par la force car la plupart du temps les terroristes ne font jamais de compromis. Soit vous la neutralisez en tapant au porte-monnaie car les terroristes ont forcément besoin de financement.

Quoi qu’il en soit, il est impossible d’anéantir le terrorisme en manifestant de façon pacifique. En effet, le monde des « bisounours » n’existe qu’à la télévision. Dans nos sociétés occidentales et partout dans le monde, c’est la loi de la jungle qui s’applique. En d’autres termes, c’est la loi du plus fort et donc bien souvent la loi du plus riche.

Comment se protéger du terrorisme ?

Survivalisme

Si vous vivez dans un endroit où il y a du terrorisme, la seule façon d’augmenter vos chances de rester en vie est d’apprendre les bases de la survie. Pour cela vous pouvez par exemple étudier les stratégies des survivalistes. En effet, ces gens se préparent à tout type de scénario dont celui concernant les attaques terroristes. Toutefois, si cette solution ne vous convient pas, je peux vous en proposer une autre. Par contre, il faudra accepter de faire de grosses concessions.

Expatriation

La solution est tout simplement d’aller vivre là où il n’y a pas de terrorisme. En d’autres termes, il faut changer de lieu de vie ; ce qui incombe parfois de devoir changer de pays. Malheureusement tout le monde ne dispose pas de la mobilité pour le faire. En effet, nous n’avons pas tous un emploi qui nous permet de travailler depuis n’importe quel endroit du monde.

Par conséquent, si vous optez pour cette solution, l’idéal est d’avoir un business en ligne. De plus, l’avantage de ce type de business, en plus de permettre une certaine liberté géographique, est qu’il permet également de devenir libre financièrement. Le business en ligne offre donc la liberté géographique et financière.

En somme, si changer votre lieu de vie ne vous pose pas de problème, c’est certainement la solution la plus adéquate pour vous protéger du terrorisme. Certes, déménager ou s’expatrier n’est pas une décision facile à prendre. En revanche, cela peut réellement augmenter vos chances de survie. Pour rappel, les juifs qui ont quitté l’Allemagne nazie à temps ont réussi à rester en vie ; ce qui n’a pas été le cas malheureusement de la plupart de ceux qui y sont restés.

Comment réagir face à une attaque terrorisme ?

Avant même d’apprendre à réagir face à une attaque terroriste, il faut connaître quelques habitudes de prévention. En d’autres termes, il faut savoir où regarder avant même que le ou les terroristes soient passés à l’action.

C’est un peu comme lorsque que l’on franchit un feu tricolore. Si on n’anticipe pas le changement de couleur du feu et si on ne regarde pas dans ses rétroviseurs pour savoir si on est suivi de près alors on risque soit de se faire surprendre, soit de causer un accident en cas de freinage brusque. Mais normalement je ne vous apprends rien si votre moniteur d’auto-école a bien fait son travail.

► Accès direct à mon article intitulé « Auto-école » en cliquant ici.

Voici donc quelques habitudes à suivre si vous désirez augmenter vos chances de survie lors d’une attaque terroriste. Dès que vous rentrez dans un lieu, repérez tout de suite les sorties de secours. Si vous êtes témoins d’une situation ou d’un comportement suspect, contactez les forces de l’ordre (le 17 pour la France ou le 112 pour l’Europe). Ne diffusez aucune information de leur intervention (ne prenez pas exemple sur BFM TV). Ne propagez pas de rumeurs ou d’informations non vérifiées sur Internet et les réseaux sociaux.

En revanche, si vous n’avez rien remarqué de suspect avant l’attaque ou si les terroristes ont décidé de passer à l’action avant l’arrivée des forces de l’ordre, voici les trois comportements qui peuvent vous sauver la vie :

  1. S’échapper ;
  2. Se cacher ;
  3. Alerter et obéir aux forces de l’ordre.

S’échapper

Vous devez identifier d’où vient le danger pour vous en éloigner un maximum et le plus rapidement possible. Surtout ne vous exposez pas. Penchez-vous ou courbez-vous pour vous abriter. Si vous le pouvez, aidez-les autres personnes à s’échapper. Alertez les individus autour de vous et dissuadez-les de pénétrer dans la zone de danger.

Se cacher

Si vous ne pouvez pas vous échapper alors cachez-vous. Enfermez-vous à double tour, barricadez-vous avec des meubles ou avec des objets lourds. Éteignez toutes les lumières et coupez le son de tous les appareils. Allongez-vous au sol et éloignez-vous des ouvertures. Abritez-vous derrière un obstacle solide (mur, pilier, voiture, etc.). Coupez la sonnerie et le vibreur de votre téléphone.

Alerter et obéir aux forces de l’ordre

Dès que vous êtes en sécurité, alertez les forces de l’ordre et obéissez leur. Ne paniquez pas au téléphone. Précisez le lieu exact de l’attaque, le nombre et la description des assaillants, le type d’armes utilisé et le nombre estimé de victimes. Ces renseignements peuvent sauver de nombreuses vies. Si vous le pouvez, aidez les blessés. Une fois les forces de l’ordre arrivées, ne courrez en aucun cas dans leur direction. Gardez les mains ouvertes et bien visible sans faire de mouvements brusques.

Si vous attendez les secours en étant en sécurité alors n’hésitez pas à sauver des vies en réalisant les gestes d’urgence. S’il y a saignement vous devez appuyer fortement sur la plaie en utilisant si possible un linge propre (t-shirt, pull, etc.) ; sauf si la plaie contient un objet tranchant car cela pourrait faire plus de mal que de bien. Puis maintenez la pression sur la blessure jusqu’à ce que les secours prennent le relais. En revanche, si vous n’êtes pas encore en sécurité ou si la blessure saigne toujours abondamment, effectuez un garrot. Pour cela faite un nœud coulissant à la racine du membre concerné à l’aide d’une écharpe, cravate ou ceinture.

En tout cas, aidez la personne à s’installer dans la position dans laquelle elle se sent le mieux. Si la plaie est sur le thorax, mettez-la en position assise ou semi-assise. Pour une plaie au ventre en position allongée. Si la personne est inconsciente ou perd connaissance, tournez-la sur le côté comme si elle dormait en chien de fusil. En d’autres termes, mettez-la en position latéral de sécurité (PLS). Le but étant de faire en sorte qu’elle puisse respirer correctement.

Conclusion

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Quentinator


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